PROBLÈMES ÉTHIQUES ET POLITIQUES CONTEMPORAINS

Aujourd'hui, avec l'ensemble des nouvelles technologies, l’être humain est encore incapable de savoir quand, où et comment il va mourir. La peur de la mort est toujours bien réelle, mais mourir de mort naturelle est une étape que tout le monde doit traverser sans exception. La période entre le jour de naissance et celui de la mort est courte, et, malheureusement, l’homme n’a pas suffisamment de temps pour goûter tous les plaisirs de la vie. Il est vraiment impuissant parce qu’il n’a pas le pouvoir de se créer lui-même, ni de donner la vie à quelqu’un ou de la lui prendre. Mais voilà, une question s’impose à nous, l’aide médicale à mourir porte-t-elle atteinte à la dignité des malades? À ce moment-ci de notre réflexion sur ce sujet très controversé et émotif, nous serions tentés de répondre par l’affirmative ou la négative. En premier lieu, l'aide médicale à mourir peut aider à abréger la douleur, la souffrance du patient et, ainsi préserver à la dignité humaine. En second lieu, être assuré que les patients sont capables de décider clairement de leur sort est difficile, étant donné qu’à certains moments, ils souhaitent mourir, et d'autres jour, ils préfèrent se battre pour vivre.

L’AIDE MÉDICALE À MOURIR PORTE-T-ELLE ATTEINTE À LA DIGNITÉ DES MALADES ?

En effet, notre réflexion sur la valeur de la vie vient confirmer l’idée que l’aide médicale à mourir porte atteinte à la dignité des malades. La société ne s'attend pas à ce qu'un médecin assiste ses patients dans la mort, en raison du serment d’Hippocrate qu’il a endossé, de son devoir et de sa promesse de tout faire pour maintenir le patient en vie. Quand un médecin aide son patient à mourir, la relation entre le médecin et le patient est compromise et c’est un acte qui enfreint les lois de l’éthique médicale. Au contraire de Bentham, nous croyons que l’aide médicale à mourir ne peut garantir le respect de la dignité du patient et de sa famille. La société s’attend à ce que le système de santé et la technologie médicale fassent leur travail pour diminuer le degré de souffrance du patient. Recevoir de bons services dans le système de santé vaut mieux que de mourir. Ainsi l’article 7 de la Charte canadiennes des droits et libertés : « Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale. » Cet article met en question les articles 241b et 14 du C.C pour le recours à l’aide médicale à mourir pour une personne adulte qui veut mettre fin à sa vie parce qu’elle souffre de problèmes de santé graves et incurables. Cependant, en 2015 la gouvernement fédéral a légalisé ce type de mort assisté, alors à cause de ce changement, plusieurs médecins protestent contre cette nouvelle loi dans leurs milieux de travail.

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