L'entrepreneuriat en série: conférence d’Alexandre Taillefer

Alexandre Taillefer est un entrepreneur en série qui s’est fait connaître du public grâce à sa participation à la série télévisée «Dans l’œil du dragon». Le jeudi 15 mars dernier, il a partagé son expérience au Collège LaSalle.

C’est dans la Salle Jean-Paul-Morin, devant plus de 300 personnes, qu’Alexandre Taillefer s’est entretenu, avec humour et humanité, au sujet de l’entrepreneuriat en série. Il a généreusement offert cette conférence à la Fondation LCI Éducation. 

Au terme de la soirée, ce sont 7775$ qui ont été amassés au profit de la fondation du réseau LCI Éducation, dont le Collège LaSalle est membre. L’organisme de bienfaisance soutient la persévérance scolaire ainsi que l’alphabétisation des jeunes d’ici et d’ailleurs.

L’entrepreneuriat en série

Associé principal au Fonds XPND, un fonds d’investissement dans les entreprises du secteur de l’électrification des transports, des technologies, des médias et du divertissement disposant de près de 100 millions de dollars, Alexandre Taillefer est un entrepreneur que l’on peut qualifier de passionné.

À 21 ans il fonde Intellia, une agence interactive aujourd’hui détenue par Publicis et en 2001 Hexacto, qui devient en deux ans un leader mondial du jeu mobile.

En 2007, il cofonde Stingray Digital, une société maintenant publique qui diffuse quotidiennement de la musique dans plus de 100 millions de foyers à travers le monde.

Peu à peu il se met à valoriser la contribution à la société et l’entrepreneuriat social. En 2015, il fonde Téo, une société de taxis entièrement électriques qui a révolutionné l’industrie.

Vers des entreprises humaines

Troquer ses quatorze montres et sa Ferrari contre une contribution à la collectivité et au bonheur personnel? C’est un choix qu’Alexandre Taillefer a décidé de poser, il y a de cela quelques années.

«Je rêve du jour où l’on choisira les entreprises selon leurs valeurs. C’est avec son portefeuille que l’on peut changer le monde», explique Alexandre Taillefer devant un public qui boit ses mots. «L’avenir du capitalisme, c’est un entrepreneuriat social».

Se basant sur l’indice bhoutanais du Bonheur national brut, il explique sa théorie du Bonheur intérieur brut. Le bonheur personnel est un élément crucial à tenir en compte en tout temps et un «élément important du bonheur, c’est de donner».

Percer le marché

Fonder des entreprises, il connaît ça. Son parcours est jalonné de succès, mais également d’échecs. «Être entrepreneur, c’est ne pas avoir froid aux yeux. Plus on calcule les risques, moins on aura envie de les prendre.»

Savoir repérer les bonnes idées est toutefois une qualité importante: «Posséder un élément de différenciation c’est très important dans notre marché.» Il faut tout de même savoir lâcher prise quand l’idée ne réussit pas: «La ligne entre persévérance et acharnement est très fine».

 

La conférence, animée par la journaliste de mode Lolitta Dandoy, a été rendue possible grâce au travail de Sandra Parker, directrice de la Fondation LCI Éducation, ainsi que par le travail bénévole d’étudiants en Planification d'événements.

La Fondation LCI Éducation aimerait remercier Bad Monkey Popcorn; Le Fuchsia, le restaurant d’application du Collège LaSalle; Le Château ainsi que l’entreprise ellicom pour leur contribution à la soirée.