Ce projet photo est une ode à la résilience. Porteur d’espoir, il révèle les clés qui mènent de l’ombre à la lumière : solidarité, compassion, créativité ainsi que la généreuse poésie de la nature. À l’aide de photographies en gros plans, pour favoriser l’intensité émotive, je tente de traduire en images une citation célèbre de Léonard Cohen : « There is a crack in everything. That's how the light gets in ». La trame narrative illustre le parcours permettant d’aller de ce moment pénible où nous avons l’impression de n’être que l’ombre de nous-même, vers un sentiment de renaissance et de plein épanouissement. Les photographies de mises en scènes mettant de l’avant des formes organiques nous rappelant notre humanité et donc notre vulnérabilité, vont d’une ombre fissurée, illustrant le désespoir, à des objets brisés, cassés, apparemment inutilisables, qui deviendront, au fil des images, les vecteurs par lesquels la transformation sera palpable. L’introduction des éléments vivants que sont les mains, les fleurs, les plantes, et la nourriture illustre graduellement les clés permettant ce renouveau. Les couleurs employées sont elles aussi symboliques : le gris du béton et du bitume des premières scènes font places à des teintes de roses-rouge (compassions, solidarité, amour), de vert (espoir) et de doré (richesse, abondance, possibilité illimité).