Article sur l'augmentation du salaire minimum à 15 dollars

L’augmentation du salaire minimum à 15 dollars est un sujet qui fait débat. Pour mieux évaluer la situation il est nécessaire de faire un retour en arrière sur les différentes écoles de pensées qui permettront de mieux comprendre la situation. Voilà ce qui m’emmène à comparer ces 3 écoles de pensées : école Keynésienne, école marxiste, école néoclassique. Si l’on se base sur le marxisme, il serait alors possible de justifier le fait que l’augmentation du salaire serait bénéfique surtout pour les employés. Je rappelle que Marx dénonce les inégalités qui opposent les travailleurs et les employeurs. Ces derniers se servent de la main d’oeuvre pour faire le plus de profit possible en échange d’un salaire très bas qui ne permet pas aux employés de s’enrichir. De ce point de vue, l’augmentation des salaires serait alors plus juste ce qui justifierait la valeur du travail par rapport à la force utilisée pour la production. En ce qui concerne l’école néo-classique, il semblerait que celle-ci soit partagée dans ses convictions. En effet, l’augmentation serait profitable pour les employés car leur situation sociale serait nettement améliorée ainsi que leurs capacités de consommation. De plus, ceci permettrait de meilleurs rendements de leur part ce qui permettrait aux employeurs de les rémunérer mieux et concernant les travailleurs, leur rapport au travail serait plus apprécié et leurs conditions de vie serait plus améliorées. Cette école appuie le fait que les travailleurs donnent plus d’efforts. Par contre, il y a un aspect négatif qui est le fait que moins d’emplois sont disponibles. C’est ainsi que la théorie du salaire équilibré s’explique par rapport au travail de la part des employés. Enfin, les keynnesistes quant à eux sont contre l’augmentation du salaire à minimum à 15 dollars car ils sont convaincus que cela créerait une sévère baisse d’emploi et causerait un déficit chez les pauvres. En d’autres mots il y aurait plus d’offres et moins de demandes en terme d’emplois.