On habite dans un monde où l'image qu'on veut projeter de nous est notre priorité numéro un. Il est tellement important de montrer que notre vie est belle et intéressante qu'on court d'après plutôt une image idéale et éphémère qui n'existe pas en réalité. Je vous propose donc de vous plonger dans une journée avec la mannequine, Tamara, qui nous laisse découvrir son environnement physique qui, en effet, reflète son état psychologique avec la vraie représentation des troubles mentaux, qui sont parfois non assez parlés. Tamara vit sur ses réseaux sociaux où elle se compare constamment à d’autres filles de l’industrie ce qui la tourmente et fait en sorte qu’elle veut vivre comme elles sans se rappeler que ce n’est qu’une belle image, tout comme la sienne. Le personnage principal des portraits aime se préparer, faire un maquillage, choisir un outfit… ces petits plaisirs sont devenus tellement toxiques que les photos peuvent capter les larmes derrière son sourire éblouissant ainsi que la difficulté avec laquelle qu’elle passe à travers des choses. Dans la série des photos, l’importance est mise sur la répétition des miroirs étant un élément clé de l’histoire de représentation de soi. On voit aussi le contraste dans les lumières entre la matinée où la fille semble d’être prête à conquérir le monde et le soir quand elle n’est plus capable de prétendre et la lumière de jour se transforme en lumière artificielle, colorée et même acide pour représenter la toxicité de son environnement et de sa mentalité qui est si bien connue à chacun de nous.